Aleksandar Rankovic est chercheur à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (Iddri) et termine une thèse en écologie à l’Université Pierre et Marie Curie.
À l’Iddri, ses recherches portent sur les interactions entre sciences et politiques environnementales. Il s’intéresse en particulier aux stratégies mises en oeuvres par les scientifiques pour influencer ces dernières, avec pour but de les questionner et si possible d’en améliorer l’efficacité pour l’action collective en faveur de l’environnement. Ses travaux portent surtout sur les thématiques liées à la biodiversité et au climat. Ses études de cas actuelles incluent les liens océan-climat, la séquestration du carbone dans la matière organique des sols, la biodiversité des savanes ainsi que les écosystèmes urbains. Il travaille également depuis plusieurs années sur la question de l’utilisation des évaluations économiques des écosystèmes dans les processus de décision.
Ses travaux de thèse portent sur les dynamiques de long terme du carbone et des nutriments dans les écosystèmes urbains, avec pour modèle d’étude principal les plantations d’alignement dans les rues de Paris. Il combine, entre autres, des outils de biogéochimie isotopique (étude des abondances naturelles de 13C et 15N dans les sols et les plantes) et l’étude de l’écologie microbienne des sols (biologie moléculaire, analyses d’activités).
En 2014, Aleksandar a travaillé avec Bruno Latour et François Gemenne à la coordination du programme « Politiques de la Terre à l’épreuve de l’Anthropocène » de Sorbonne Paris Cité, auquel il participe toujours. Au printemps 2015, il a été visiting fellow au Program on Science, Technology and Society dirigé par Sheila Jasanoff à la Kennedy School of Government de l’université d’Harvard.
Aleksandar est titulaire d’une licence en sciences de la vie et d’un master en sciences de l’environnement de l’Université Pierre et Marie Curie, ainsi que d’un master en affaires internationales de l’Institut d’Études Politiques de Paris.