Renaud Le Goix

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Renaud LE GOIX est professeur des universités à l’Université Paris-Diderot – Paris 7 (Sorbonne Paris-Cités). Il est membre de l’UMR Géographie-cités 8504 depuis 1999, et a été maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 2004 à 2014. Il a soutenu en 2013 à Paris 1 une habilitation à diriger les recherches intitulée « Sur le front. Pour une approche géographique du front d’urbanisation : lotissements, voisinages, trajectoires ». Il est docteur en géographie (Université Paris 1, « Les gated communities aux Etats-Unis, morceaux de villes ou territoires à part entière ? », 1999), et agrégé de géographie (1997), et a exercé les fonctions de vice-président du Conseil Scientifique de Paris 1 (2009-2012). De 2012 à 2014, il a a assuré les fonctions de coordinateur scientifique du Laboratoire d’Excellence Dynamite (http://www.hesam.eu/labexdynamite/) et directeur-adjoint des Publications de la Sorbonne.

Ses recherches portent actuellement d’une part sur la production des espaces urbains à travers le prisme des interactions privé-public ; et d’autre part sur l’analyse des discontinuités et des inégalités dans l’espace urbain. Il a participé à plusieurs projets de recherche (voir CV détaillé) et a coordonnée l’ANR JCJC “IP4 – Interactions public-privé dans la production du périurbain” (2007-2010). Il a également participé à un programme financé par le US NIHCD (2008-1011) intitulé “socio-economic impact of gated communities in US metropolitan areas”.

L’investissement méthodologique porte d’une part sur l’analyse de certains acteurs (promoteurs / collectivités locales) de la production du périurbain et des contextes dans lesquels ils opèrent, et d’autre part sur la nature des objets produits, en décrivant les morphologies viaires des lotissements à partir de méthodes dérivées de l’analyse des réseaux. Cette approche implique de saisir, en s’appuyant sur les méthodes de l’analyse spatiale, l’imbrication des niveaux qui construisent les contextes locaux, à partir de données désagrégées par exemples (prix immobiliers, trajectoires acquéreurs-vendeurs), de dynamiques sociales et économiques locales et du rôle de l’environnement urbain – occupation du sol (analyse multi-niveaux).